« DĂ©couvrez lâhistoire derriĂšre notre dĂ©cor »
Puisant ses origines dans la fĂȘte paĂŻenne celtique de Samhain, Halloween trouve ses racines grĂące aux Celtes, vivant dans l’actuelle Irlande et au nord de la France. Ils cĂ©lĂ©braient cette fĂȘte pour marquer la fin de l’Ă©tĂ© et le dĂ©but de l’hiver, une pĂ©riode souvent associĂ©e Ă la mort dans de nombreuses cultures. « Samhain » signifiait littĂ©ralement « fin de l’Ă©té ».
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Samain (ou Samhain) Ă©tait une fĂȘte celtique cĂ©lĂ©brĂ©e en Irlande et en Ecosse depuis plus de 2500 ans. Elle Ă©tait Ă lâorigine lâoccasion de cĂ©lĂ©brer la fin de lâannĂ©e Ă une date variant entre fin octobre et dĂ©but novembre. Les Celtes pensaient que lors de la nuit de Samhain, la frontiĂšre entre le monde des vivants et celui des morts Ă©tait ouverte, et que les esprits rendaient visite Ă leurs proches.
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Cette nuit Ă©tait considĂ©rĂ©e comme un moment oĂč le voile entre le monde des vivants et celui des morts Ă©tait le plus fin. Les Celtes croyaient que les esprits des morts revenaient ce soir-lĂ , et des feux Ă©taient allumĂ©s pour Ă©loigner ces esprits et protĂ©ger les vivants. C’Ă©tait aussi le moment de l’annĂ©e oĂč les druides faisaient des prĂ©dictions pour l’annĂ©e Ă venir.
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Outre les grands feux de joie, les Celtes avaient d’autres rituels durant Samhain. Ils se vĂȘtaient souvent de costumes, gĂ©nĂ©ralement faits d’animaux, pour se camoufler face aux esprits ou pour reprĂ©senter ces derniers.
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Cette fĂȘte, qui a perdurĂ© jusquâau 5Ăšme siĂšcle en Irlande, durait 7 jours et Ă©tait orchestrĂ©e par des druides. La cĂ©lĂ©bration de Samhain s’est progressivement perdue, mais les lĂ©gendes et les traditions ont perdurĂ©.
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Lorsque les Irlandais migrĂšrent aux Etats-Unis au milieu du 19Ăšme siĂšcle, ils apportĂšrent avec eux leurs contes et lĂ©gendes qui iront nourrir la future fĂȘte dâHalloween.
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Aux Etats-Unis, les fĂȘtes de la Toussaint et des dĂ©funts et les traditions de Samain s’entremĂȘlĂšrent au fil du temps. Voici comment apparait la fĂȘte de « The eve of all Hallowâs Day », câest-Ă -dire « le soir de tous les saints », dont le nom se transforme progressivement en « All Hallows-Even », puis en « Halloween ».
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La fĂȘte dâHalloween sâest peu Ă peu enrichie dâun symbolisme reprenant le bestiaire fantastique et horrifique de la littĂ©rature et du cinĂ©ma. Les sorciĂšres, les vampires, les chauves-souris et les zombies rejoignirent ainsi les fantĂŽmes.
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La citrouille est devenue le symbole dâHalloween grĂące Ă la lĂ©gende irlandaise de Jack Ă la lanterne. Jack est un ivrogne, paresseux et mĂ©chant, qui a dupĂ© Ă plusieurs reprises le diable. A sa mort, il se voit refusĂ© dâentrer aussi bien au paradis quâen enfer. Il est condamnĂ© Ă errer Ă©ternellement, en sâĂ©clairant dâune bougie insĂ©rĂ©e dans un navet Ă©vidĂ©. Jack fait son apparition chaque annĂ©e, Ă Halloween, le jour de sa mort. Le navet, utilisĂ© en Europe, est remplacĂ© par la citrouille aux Etats-Unis.
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La tradition de sculpter des lĂ©gumes pour les transformer en lanternes effrayantes se retrouve dans plusieurs cultures. Jusquâau milieu du 19Ăšme siĂšcle, les enfants du FinistĂšre en Bretagne, avaient pour coutume de sculpter des tĂȘtes dans des betteraves et des navets Ă lâapproche de la Toussaint et dây glisser des bougies par les trous des yeux. Les tĂȘtes lanternes Ă©taient disposĂ©es sur les chemins, dans les haies ou prĂšs des cimetiĂšres pour effrayer les passants et leur faire des farces.
Mais Ă cette Ă©poque, il Ă©tait frĂ©quent que l’Ăglise cherche Ă assimiler les croyances paĂŻennes existantes. En intĂ©grant les traditions paĂŻennes dans les cĂ©lĂ©brations chrĂ©tiennes, l’Ăglise espĂ©rait faciliter la conversion des paĂŻens en leur permettant de conserver certains de leurs rites et coutumes familiers, tout en les intĂ©grant dans un contexte chrĂ©tien.
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Avec la propagation du christianisme, les traditions et les cĂ©lĂ©brations paĂŻennes comme Samhain ont donc commencĂ© Ă ĂȘtre incorporĂ©es dans les fĂȘtes chrĂ©tiennes. Au 8Ăšme siĂšcle, le Pape GrĂ©goire III a dĂ©placĂ© la cĂ©lĂ©bration de la Toussaint (un temps pour honorer tous les saints) du mois de mai au 1er novembre. C’est ainsi que la veille de la Toussaint, ou « All Hallows’ Eve » (qui deviendra « Halloween »), a commencĂ© Ă incorporer certains aspects de Samhain.
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Les traditions ont fusionnĂ© : si les feux de joie et la commĂ©moration des morts sont restĂ©s, des Ă©lĂ©ments chrĂ©tiens comme la priĂšre et la vĂ©nĂ©ration des saints y ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s. Les gens se dĂ©guisent en saints, anges, et mĂȘme en dĂ©mons, symbolisant la lutte entre le bien et le mal.
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Avec l’incorporation d’Ă©lĂ©ments chrĂ©tiens, de nouvelles traditions ont vu le jour. Les gens ont commencĂ© Ă prier pour les Ăąmes des dĂ©funts, en particulier celles qui Ă©taient censĂ©es ĂȘtre « en purgatoire », attendant d’entrer au paradis. Dans certaines rĂ©gions, il Ă©tait courant que les enfants, et parfois les adultes, fassent du « souling » : ils allaient de porte en porte en demandant des « gĂąteaux d’Ăąme » en Ă©change de priĂšres pour les dĂ©funts. Cette tradition est considĂ©rĂ©e par beaucoup comme un prĂ©curseur du « trick-or-treating » moderne d’Halloween.
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Les couleurs : L’orange et le noir sont les couleurs d’Halloween. L’orange fait Ă©videmment rĂ©fĂ©rence Ă la citrouille, mais pas que ! C’est aussi la couleur de l’automne, saison pendant laquelle la fĂȘte se tient et oĂč les feuilles des arbres arborent de belles couleurs orangĂ©es. Le noir, tout simplement, reprĂ©sente la couleur de la nuit, celle qui symbolise les tĂ©nĂšbres et la peur.
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Les sorciÚres, qui sont considérées comme ayant le pouvoir de contacter le monde des esprits.
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Ils représentent le contact entre le monde spirituel et physique et entre les vivants et les morts.
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Les chauves-souris, les chats noirs, les araignées, le sang, le feu, les pierres tombales, les citrouilles, les os et les crùnes⊠Tous ces éléments ont des liens avec la mort, le monde des esprits ou la protection des biens contre les mauvais esprits.
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Les chauves-souris ont depuis toujours Ă©tĂ© associĂ©es au mystĂšre, au mal, Ă la mort et au surnaturel. Elles ne vivent que la nuit et souvent dans des grottes. On dit aussi que les vampires peuvent se transformer en chauves-souris, encore une fois sous lâimpulsion de Dracula et des films qui en sont tirĂ©s.
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Elles sont un symbole mythique trĂšs ancien. Leur capacitĂ© Ă tisser des toiles leur a confĂ©rĂ© une image magique et surnaturelle dans beaucoup de croyances populaires. Elles sont aussi symboles de danger, et de peur. Les toiles dâaraignĂ©e sont un grand classique dâHalloween et donnent la chair de poule en Ă©voquant instantanĂ©ment un endroit abandonnĂ©.
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